Voyages, voyages

Friday, September 15, 2006

Savador de Bahia






























































































le cap des 3000 km parcourus est en passe d etre realise avec mon arrivee a salvador de bahia etape touristique de tout premier choix lors d une visite du bresil compte tenu de son riche et tres ancien passe historique; les portugais se sont installes ici en 1501...
Bahia s avere une etape fort agreable en prenant en compte ses environs proposant plusieurs possibilites d excursions.
La vielle ville -le pelourinho- en elle meme est fort petite, mais rassemble dans qq ruelles pentues et pavees de forts belles facades et eglises qui chacune procure de vraies sensations -souvent avec leur style baroque et leurs dorures pletoriques-. Ce centre est un lieu toujours anime, les groupes folkloriques sont nombreux et le soir venu des bandas circulent dans les rues suivies de jeunes dansant aux rythmes des percussions... j ai pu assister a 2 feux d artifices et a un grand concert ou se presentaient le banda le plus couru de bahia - olodum- et une chanteuse reconnue dans tout le bresil, ambiance de liesse, corps aux mouvements rythmes...
le quartier de barra ou se trouve une belle plage est agreable a vivre meme s il ne recele pas de richesse culturelle, de multiples quartiers plus populaires sont aussi a visiter, de jour de preference... j ai rencontre un peintre egyptien installe au bresil depuis 30 ans, il parlait tres bien le francais une bonne occasion pour mieux connaitre le pays...
a 2 heures de bus se trouvent 2 petites villes coloniales sao felix et caocheira separees par un fleuve, forts agreables, ou les gens sont accueillants et les contacts plus aises, j y ai trouve par hasard une petite fabrique de liqueur de fruit a base de cachaca avec au choix une degustation de liqueurs a l ananas, a la banane, au tamarin, au gingembre, au fruit de la passion...a la sortie une sieste fut la bien venue... je residais dans un hotel de charme situe dans un ancien cloitre... sinon ces petites villes offrent un environnement architectural tres riche et en pleine restauration. j ai aussi renconte un epicier avec qui nous avons pu echanger un long moment, il parlait espagnol, je l ai rencontre sur les hauteurs de sao felix dans une sorte de mini favela qui n en n est pas une compte tenu de la faible concentration humaine.

c est dans ces moments entre autres que j apprecie vraiment ces decouvertes, ces rencontres en toute liberte, sans arriere pensee que permettent ces voyages...

a noter que le panel de couleur de peau au bresil est tres large, mais comme en inde la place du teint pale a la tv est vraiment preponderante...plus on se balade dans les petites villes et le campagnes plus le teint est fonce... dans les villes c est beaucoup plus melange, il est aussi interessant a savoir que le nord a une concentration de descendants d esclaves noirs plus grande qu au sud du pays.

un petit truc que j aime bien chez les bresiliens , c est l usage du pouce leve -comme lorsque l on fait du stop- pour indiquer un salut, un accord, toute chose positive, c est tres simple mais avec un sourire en plus je trouve cela tres sympatique...




au bresil les restaus type rotisserie - churrasqueria- de viande offrent de veritables festins avec de grandes varietes de viandes, passage direct des broches a votre assiette.




j ai aussi fait la connaissance d un couple de londonien d une trentaine d annees, ils sont en voyage pour une annee, ils commencent par l amerique du sud, puis l australie, pour terminer leur periple en asie du sud est... neanmoins les touristes -occidentaux- ne sont pas nombreux, les hotels sont souvent presque vides et les restaus pour touristes aussi - a nuancer cependant pour salvador centre...

j ai assiste a une ceremonie de condomble, religion pratiquee par les descendants des esclaves africains, la religion originelle etant celle des orisha -esprits ou sortes d anges gardiens, pouvant prendre possession du corps humain- au programme percussions et chants pour appeler les esprits, puis certains membres de l assistance entrent en transe apres qu une -pretresse- qui fumait un enorme cigare et buvait de la biere invoque les esprits , ils sont alors habilles selon leur orisha dominant. c est le rite. meme si la ceremonie a laquelle j ai assiste m a paru un peu theatralisee et plus vecu comme une sorte de jeu collectif, reste que c etait bien ludique.

en 1 heure de lancha -bateau en bois-, en traversant la baie de tous les saints, on atteint l ile d itaparica qui ferme une partie de la baie, je me suis retrouve a mar grande petit village tres typique et fort peu touristique en cette saison et en semaine, ce fut une etape bien sympatique d autant plus que pour une somme modique apres negociation, j ai dormi dans une ancienne faezenda - maison de maitre - entouree d un jardin immense avec 150 mangiers entre autre, et avec une decoration de maison coloniale qq peu decadente mais bien agreable avec son mobilier originel.

les elections approchent, le 1er octobre des le premier tour les 170 millions de bresiliens auront peut etre reelu lula a la presidence, il est archi favori selon les sondages... pendant sce temps la campagne fait rage; distributions de prospectus, spots a la tv, -peinturlurage- des murs le long des routes, militants postes aux carrefours avec d immenses drapeaux...


maintenant je me dirige plein sud vers victoria, sur la route ma premiere etape est valenca, charmante petite ville avec plein de bateaux de peche sur la riviere qui traverse la ville et de belles balades tranquilles a faire sur ses collines, tres rapidement on se retrouve a la campagne...

les paysages en bus sont tres bien, la vegetation lorsque l on reste a moins de 100 km des cotes est tres luxuriante, les palmiers et autres cocotiers sont de la partie, souvent les paysages sont plats ou parsemes de petits vallons, la culture de la canne a sucre est gourmande en place, d immenses etendues y sont consacrees...